Taekwondo ?

QU’EST-CE QUE LE TAEKWONDO ?

La popularité du Taekwondo et l’enthousiasme qu’il soulève ne se limitent pas aux frontières de la Corée, en raison de l’intérêt manifeste de ce sport par rapport aux autres formes d’art d’autodéfense du monde. Sport de combat libre, le Taekwondo autorise l’emploi des mains et des pieds nus pour vaincre l’adversaire. Tous les geste sont basés sur un esprit d’attaque et de défense. Autrefois, les gens n’avaient pas assez d’activité physique et se voûtaient en vieillissant. Le Taekwondo comprend des Kibon, le Poomse, un entraînement de combat, le Kyoruki. Le Kuykpa (casse) n’est utilisé qu’en démonstration et pour tester la puissance des adeptes. La concentration mentale requise est importante et donne une force quasi incroyable.

Tout en restant un art martial qui se distingue par sa tradition et son esprit, l’évolution du Taekwondo comme sport amateur international a été rapide grâce à des milliers de Maîtres coréens qui enseignèrent leur discipline dans la plupart des 5 continents. Les premiers Championnats du Monde de Taekwondo ont eu lieu à Séoul en Mai 1973 et ont débouché sur la formation de la Fédération Mondiale de Taekwondo (WTF), qui s’efforce de rendre ce sport martial moderne et universel, développant les règles afin de répondre aux exigences des sports amateurs internationaux. Aujourd’hui ce sport à été incorporé au programme scolaire coréen et aussi dans d’autre pays de l’école primaire à l’université. Il est même devenu partie intégrante de l’entraînement militaire en Corée. Il compte désormais quelque 60 millions de participants répartis dans plus de 180 pays. Plus de 6000 maîtres et entraîneurs coréens offrent leur aide à de nombreux instructeurs locaux, aux quatre coins du monde.

 

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HISTOIRE DU TAEKWONDO

Revenons à la source et passons en revue l’histoire de ce sport devenu désormais planétaire. D’abord, le terme de taekwondo : tae signifie pied, kwon poing, et do discipline. Il s’agit donc d’un art martial n’utilisant que les quatre membres du corps humain, l’âme et l’esprit. Les coréens pratiquèrent très tôt différents art martiaux aussi bien comme sport que comme technique d’autodéfense. Ces arts martiaux ressemblant au Taekwondo contemporain remontent au royaume Koguryo (37 av. notre ère – 668). La peinture murale d’une tombe construite à l’époque (maintenant en République populaire démocratique de Corée) montre deux jeunes hommes combattant dans des positions de base.

Des découvertes datant du royaume Paikche (18 av. notre ère encourageaient surtout les combats à main nue.

Les arts martiaux atteignirent leur apogée durant le royaume Silla (57 av. notre ère – 935), qui unifia la péninsule coréenne en 668, notamment grâce au Hwarangdo, organisation militaire, éducatives et sociale regroupant des jeunes de sang noble, appelé Hwarang. Les chevaliers de cette caste établie par le Roi Chinhung étaient dévoués corps et âme à leur pays.

L’esprit martial du Hwarangdo devint la racine de la force nationale et morale de l’ère Silla et persiste aujourd’hui même dans les bases philosophiques du Taekwondo contemporain et des académies militaires des trois armes. Leur code de l’honneur dictait un dévouement sans condition au pays, la piété filiale, une fidélité infaillible envers les amis, la bravoure dans les batailles et la sagesse dans le recours à la violence ou le combat à mort. Comprendre cette philosophie est indispensable si l’on veut apprendre les arts martiaux traditionnels de Corée.

Durant la dynastie Koryo (918-1392), l’étude du combat à main nue atteignit une telle popularité que les rois de la dynastie avaient promu de grands combats annuels, les soo-bakgi, organisés par les grands maître de l’époque qui établissaient les règles afin de préserver les valeurs sportives et martiales. Hélas, les arts martiaux nationaux connurent une période d’obscurantisme sous la dynastie de Chosun (1392-1910) qui adopta le confucianisme dont les principes accordaient la préférence à la plume sur l’épée. Seule, le Roi Chong-jo eut un intérêt pour les arts martiaux et en 1790, suffisant pour ordonner l’élaboration d’un ouvrage officiel sur tous les arts martiaux alors existant en Corée. Un chapitre de cette oeuvre traitant du combat à main nue sert actuellement de référence pour l’entraînement du Taekwondo.

L’occupation nipponne (1910-1945) porta encore plus atteinte aux arts martiaux coréens : le gouvernement colonialiste avait banni toute activité culturelle coréenne, dans le but de détruire le patrimoine culturelle coréen. Mais arts martiaux continuèrent à être pratiqués en secret comme l’expression d’une rébellion silencieuse contre la répression japonaise. Après la libération, les maîtres de ces disciplines se réunirent et créèrent un seul art martial : le Taekwondo.

TENUE, COMPÉTITIONS, RÈGLES D’ARBITRAGE ET POINTS

Les compétitions se déroulent en trois manches de deux minutes chacune, séparées d’une pause de 60 secondes. Le plastron (Hogoo), mis au point par la WTF est obligatoire dans toutes les compétitions. Il existe huit catégories, qui vont des poids plumes aux poids lourds. Un coup de poing compte pour un point. Un coup de pied au visage ou sur le plastron est également crédité d’un point. Les attaques ne sont crédités d’aucun point si elles sont accompagnées ou précédées des gestes suivants : chute volontaire ou obstruction à l’attaque en maintenant l’adversaire après avoir reçu un coup de poing ou de pied. Il existe huit catégories de décisions en compétitions : disqualification, forfait, blessure, knock-out, points, déduction de points, supériorité et arrêt du combat par l’arbitre.

Il y a deux tenues appelées Dobok. La tenue de col blanc est destinée aux ceintures inférieures à la ceinture noire. La tenue de col noire est destinée aux ceintures noires. Les ceintures sont de couleurs différentes : noir, noir et rouge, rouge, bleu, verte, jaune et blanc, suivant le grade.

Les débutants ont une ceinture blanche du 10è au 9è keup, puis ils portent la ceinture jaune du 8è au 7è keup, du 6ème au 5è keup, ils portent la ceinture verte, le 4ème keup est réservé à la ceinture bleue. Les détenteurs du 3ème au 1er keup reçoivent une ceinture rouge. La ceinture noire est réservée aux experts du 1ère dan et plus. Quand à la ceinture noire et ceinture rouge, c’est la couleur de ceux qui détiennent le premier, le deuxième ou le troisième poom, dans la division enfant.

 

TAEKWONDO de FOLSCHVILLER
Centre Marcel Martin
Rue Usson du Poitou 57730 FOLSCHVILLER

Infoline: 06 84 24 68 88

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